Bonjour Valérie ! Ravie de pouvoir échanger avec vous et de découvrir votre univers et votre passion.
Pouvez-vous vous décrire en quelques mots ?
Passionnée d’art équestre, d’art contemporain comme figuratif, j’aime la matière mais aussi les nouvelles technologies. Du côté de ma personnalité, je suis une personne sensible, à l’écoute de tout ce qui m’entoure, particulièrement la nature et les animaux. J’ai un sens aigu de l’esthétisme, j’aime les belles chose et l’harmonie. Je déteste l’incorrection et le non-respect des choses ou des gens. Je suis une personne intègre et sincère et j’aime faire le bien autour de moi à mon niveau, par exemple, en cédant souvent des toiles à des œuvres de charité.
Comment êtes-vous passée de la mode à la peinture ?
Après plus de trente ans passés dans le milieu de la mode, avec mon associé, nous avons monté une conciergerie privée. Deux ans plus tard, j’ai décidé de revenir à mes racines, le monde artistique. Pour m’encourager, un ami m’a acheté dix toiles en me disant : « Tu as de l’or dans les mains, lance-toi!” Cela m’a en effet beaucoup encouragée. Mes parents et ma sœur m’ont beaucoup soutenu eux aussi. Je pense que sans eux, je ne me serais jamais orientée dans ce milieu, très exigent et très difficile.
A quand remonte votre passion pour la peinture ?
Depuis toute petite ! Durant plusieurs années, mes parents m’ont fait suivre des cours de peintures et de dessins au sein des ateliers de la peintre Nathalie Doré. Après mes études, je suis rentrée à Esmod. J’en suis ressortie avec le premier prix des jeunes créateurs. J’ai été embauchée comme styliste chez Torrent puis styliste chez Jean-Louis Scherrer pour terminer ma carrière en tant que chef de produit dans la mode. Ainsi je ne me suis jamais séparée de mes crayons ni de ma peinture et je n’ai jamais cesser de créer. J’aime les artistes, les gens atypiques et décalés avec une certaine forme de créativité, que ce soit dans la peinture, la chanson ou le théâtre.
Qu’est-ce qui caractérise vos créations ?
Je travaille aux couteaux et à l’acrylique. Mon travail est très facilement reconnaissable car j’ai pour signature des bandes latérales avec beaucoup de matière que j’étire vers le haut ou vers le bas pour donner un mouvement. Je me suis spécialisée en portraits et en scènes de films. Depuis peu, en collaboration avec des maîtres verriers, je travaille l’inclusion dans du verre qui permet à l’œuvre de rester en extérieur sans altération de la couleur grâce à un film anti UV. Ce procédé a mis plusieurs mois pour être mis au point. Je suis avant-gardiste et toujours à la recherche de nouveauté. Je me remets sans cesse en question, je ne cesse de douter, c’est probablement ce qui me permet d’avancer!
Vous arrive-t-il de collaborer ou de vous inspirer d’autres artistes ?
Effectivement, je travaille seule mais je collabore avec toute une équipe qui me suis et m’aide énormément dans mes recherches et mes demandes toujours plus complexes. Sans cette équipe je n’en serais pas là aujourd’hui. C’est le monde du cinéma et de la chanson qui me porte et m’inspire. J’ai eu la chance de croiser la route de personnes importantes et influentes dans le monde de l’art et du cinéma, comme le businessman Antoine Nasrallah, le directeur de théâtre Louis-Michel Colla, la comédienne Ingrid Chauvin, Jean-Paul Belmondo, le chef Albert Corre, la communicante Laurence Cellario, Charles Aznavour ce qui m’a beaucoup aidée. Je collabore avec le photographe d’art Laurent Leoncini (voir itw dans le magazine). Il a un regard critique et bienveillant sur mon travail et m’aide dans ma communication.
Au-delà de l’école d’Arts, comment perfectionnez-vous votre technique?
C’est à force de pratique et de travail que l’on acquiert une certaine technique de plus en plus aboutie. Je ne cesse de me poser des questions et de me mettre à la place de l’acheteur. En art, comme dans beaucoup de domaines, tout est possible. Il faut se réinventer, ne jamais arrêter de créer, faire marcher son imagination et utiliser les techniques ancestrales pour les remettre au goût du jour. D’un point de vue technique, je me déplace dans les usines comme Saint Gobain ou Saint Just, je leur pose des questions, je vois avec elles ce que je peux faire d’un point de vue technique ou non.
Qu’est-ce qui vous inspire pour vos créations ?
Je vais dans de nombreux musés, des expositions. Je regarde ce qui est dans l’air du temps. Je m’inspire aussi des films cultes, ceux qui ont marqué une époque, ceux auxquels les gens s’identifient. Quant aux portraits que je réalise, c’est un peu la même chose, je privilégie des acteurs qui ont une « gueule » ou tout simplement des icônes du cinéma, des légendes de la chanson.
Vous sélectionnez des artistes qui ont laissé ou laisseront une empreinte dans l’histoire (cf. votre site internet). Pour vous, que signifie « laisser une empreinte » ?
Tout passe, mais l’art est éternel… Je n’ai pas la prétention de laisser une « empreinte » mais j’espère, au travers de mon travail, laisser un peu de moi sur cette terre. Le plus important à mes yeux est de satisfaire la demande du client, de capter l’attention du visiteur et que celui-ci ne s’interdise pas de me poser des questions sur ma technique.
Qu’est-ce qui vous inspire dans la vie ?
Les rencontres et les échanges lors de mes expositions et les projets multiples que je développe. Mais les causes humanitaires me sont aussi très chères, que ce soient les actions en faveur des océans, les transplantations cardiaques pour les personnes défavorisées, la scolarisation des petites filles…
Avez-vous des artistes coup de cœur ?
J’aime beaucoup les peintres Sylvain Polony, figure de l’art contemporain, Laure Brissaud, pour l’art figuratif libre, ou encore les créations de Pascale Seil, qui souffle le verre à la bouche.
Pour vous, y a-t-il un moment propice pour créer ?
Chaque instant peut être inspirant, il faut rester à l’écoute, savoir voir et écouter. Moi j’adore peindre le soir ou la nuit car il n’y a pas de bruit et je suis en totale communion avec mon travail.
Que ressentez-vous lorsque vous créez ?
Je suis dans ma bulle et très concentrée sur mon tableau, je peux peindre des heures d’affilées et ne pas m’en rendre compte. J’éprouve une certaine quiétude. Je suis hors du temps, dans mon monde.
En quelques mots….
Votre moment parfait ? Lorsque je suis en forêt avec mes chiens, avec des amis et mes enfants autour d’une bonne table, en vacances dans un lieu idyllique – j’adore les grands espaces – ou à cheval avec une amie.
Votre rêve de lieu d’exposition ? Je révérais d’exposer à la foire internationale d’art contemporain Art Basel, à Miami, au Carlton à Cannes durant le festival ou à l’hôtel du Cap pour la soirée de clôture du festival. J’irais un jour à New-York ou à San Francisco. J’ai déjà eu la chance d’exposer à la galerie Mark Hashem, place des Vosges à Paris, dans les grands prix de F1, à Art Paris au Grand Palais donc je ne m’arrêterai pas en si bon chemin, ce n’est que le début !
Votre rêve d’artiste peintre à rencontrer ?
Richard Orlinski ! Pourquoi ? Tout simplement, c’est un leader. Il a su mener sa carrière professionnelle et artistique en business man avisé. Il est un exemple pour moi et j’adorerais marcher dans ses pas.
Un autoportrait un jour ?
Pourquoi pas!!!!
Votre actu ?
Le 19 septembre 2019 ,”HOTEL DIOR “jusqu’au 24 septembre.Paris
Le 8 Octobre “Gala pour la paix “à L’UNESCO Paris
Le 20 Janvier 2020 “Mairie du 8eme Paris
Vos projets en cours ou à venir ?
Je prépare le festival de Cannes, puis une exposition à l’occasion du grand prix de F1 de Monaco .
Merci beaucoup pour votre temps, ainsi que pour avoir partagé avec nous votre monde et amour de l’art.